Assistant virtuel ou employé en interne : quelle solution est la plus rentable pour votre entreprise ?
Entre recruter un employé en CDI ou opter pour un assistant virtuel, le choix peut sembler cornélien ! Découvrez une comparaison et les avantages de chaque solution.
DÉLÉGATION & EXTERNALISATION
LV
4/15/20257 min read


Quand on lance ou développe son entreprise, on arrive vite à une question cruciale : continuer à tout gérer soi-même ou déléguer ?
Et si on délègue, faut-il embaucher en interne ou faire appel à un assistant virtuel aussi appelé assistant digital ?
Dans cet article, on met les chiffres à plat, on regarde les avantages concrets de chaque solution, et surtout, je vais essayer de vous aider à faire le choix le plus rentable pour votre situation.
Sommaire :
Commencez par clarifier vos besoins
Comparez les coûts réels
Adaptez la solution à votre rythme
Organisation et gestion au quotidien
Confidentialité, fiabilité, sécurité
En résumé
1. Commencez par clarifier vos besoins
Avant de trancher, posez-vous ces questions en toute complicité !
✅ Quelles tâches souhaitez-vous déléguer ?
S’agit-il de gestion administrative, de tri de mails, de prospection commerciale, de service client ou d’un coup de main en comptabilité ? Soyez précis·e : plus votre périmètre est clair, plus le choix entre assistant virtuel ou recrutement interne sera évident.
✅ À quelle fréquence ?
Besoin ponctuel (saisonnier, projet spécifique) ou récurrent (quotidien, hebdomadaire) ? Quelques heures par semaine ou un temps plein ? La réponse déterminera si une collaboration flexible (prestataire externe) ou un CDI est plus adapté.
✅ Quelles compétences sont nécessaires ?
Recherchez-vous une personne autonome, organisée, à l’aise avec les outils digitaux ?
Doit-elle maîtriser des logiciels spécifiques (Excel, CRM) ou avoir un bon relationnel ?
Ces critères vous guideront vers un profil freelance, un assistant virtuel ou un employé en interne.
Un besoin ponctuel ne justifie pas un CDI : un freelance ou un prestataire externalisé offre une souplesse appréciable, sans charges sociales lourdes.
À l’inverse, si la mission est stratégique, récurrente et nécessite une connaissance approfondie de votre entreprise, internaliser peut être plus pertinent… à condition d’avoir le budget et les ressources pour l’accueillir !
En résumé : Clarifiez vos besoins, leur fréquence et le niveau d’engagement souhaité. C’est la clé pour choisir la solution qui allège votre charge mentale… sans alourdir votre trésorerie ! 😊
2. 💰 Comparez les coûts réels
✅ Employé en interne
Recruter un salarié, ce n’est pas simplement verser un salaire à la fin du mois. Il faut prendre en compte l’ensemble des coûts directs et indirects :
- Salaire brut mensuel : Environ 2 000 € pour un poste administratif classique.
- Charges patronales : Jusqu’à 40 % du salaire brut (soit +800 €/mois).
- Équipement : Ordinateur, licences logicielles, téléphone professionnel (~500 € à 1 000 € en investissement initial).
- Espace de travail : Bureau, électricité, fournitures (~200 €/mois en moyenne).
- Temps de gestion RH : Paie, congés, entretiens… (~5 à 10 heures/mois de travail interne).
👉 Coût global moyen pour un poste administratif en interne : Entre 2 500 € et 3 000 € par mois, même en période creuse. Vous payez un salarié à temps plein, qu’il soit occupé à 100 %… ou non !
Le piège ? Les frais fixes (charges, locaux) restent dus même si l’activité ralentit. Alors, êtes-vous sûr·e de rentabiliser ce poste toute l’année ?
✅ Assistant virtuel
Opter pour un assistant indépendant, c’est choisir une collaboration agile, sans charges sociales ni engagements sur le long terme. Une solution idéale pour les entrepreneurs qui veulent alléger leur quotidien sans alourdir leur budget.
- Facturation adaptée : À l’heure (idéal pour les besoins ponctuels) ou en forfait (parfait pour les missions récurrentes).
- Zéro frais cachés : Pas de matériel à fournir ni de bureau à aménager – tout se fait à distance !
- Simplicité administrative : Une facture mensuelle claire, sans gestion de paie, congés ou contrats complexes.
👉 Tarifs moyens : Entre 25 € et 70 € de l’heure selon l’expertise.
Exemple : Un forfait de 10 heures/mois (environ 300 €) suffit pour déléguer la gestion des mails, les relances clients ou l’organisation de votre agenda… et vous libérer 5 à 10 heures par semaine !
Le bonus : Vous ajustez les prestations en fonction de votre activité (pic saisonnier, projet spécifique). Une liberté précieuse pour les TPE/PME qui veulent rester réactives sans se compliquer la vie. 😊
⚖️ Conclusion
Si votre activité exige une présence continue, des missions stratégiques et un volume de travail stable, recruter un salarié peut être pertinent… à condition d’avoir les ressources (budget, locaux, encadrement) pour l’intégrer durablement.
En revanche, pour des besoins ponctuels, saisonniers ou évolutifs, l’assistant virtuel s’impose comme une alternative maligne : flexibilité, coûts maîtrisés et zéros contraintes administratives. Vous ne payez que les heures utiles, sans engagement ni surprise.
La clé ? Évaluez votre rythme, anticipez vos futurs projets et optez pour la solution qui protège votre trésorerie… tout en vous libérant du temps pour l’essentiel.
3. 🔄 Adaptez la solution à votre rythme
✅Assistant virtuel : la flexibilité avant tout
Un assistant virtuel est idéal si vous avez besoin d’agilité dans votre organisation.
Flexibilité maximale : vous choisissez les missions, la fréquence, le volume d’heures… et vous ajustez à tout moment. Pas de contrat à durée indéterminée, pas de préavis compliqué.
Mise en route rapide : en quelques jours, parfois en 24h, vous pouvez avoir quelqu’un opérationnel à vos côtés.
Test possible sur une courte période : rien ne vous oblige à vous engager sur des mois. Vous pouvez commencer avec un petit forfait pour tester la collaboration, puis augmenter progressivement.
Parfait si votre activité est variable ou en lancement : en phase de croissance, d’expérimentation ou de démarrage, il est souvent risqué (et coûteux) d’embaucher tout de suite. L’assistant virtuel vous offre un soutien modulable, sans risque.
✅ Employé interne : stabilité et intégration
Un salarié reste la solution la plus solide si vous avez une vision claire à long terme et un volume de travail stable.
Présence quotidienne : disponibilité immédiate, échanges fluides, meilleure réactivité en interne.
Intégration dans vos process : formation, culture d’entreprise, gestion de projets en équipe… Un salarié s’inscrit dans la durée.
Engagement à long terme : contrat, charges, gestion administrative, temps de formation… C’est un investissement important en temps et en ressources.
Moins de flexibilité : si votre activité baisse ou change brutalement, vous ne pouvez pas réduire ses heures aussi facilement qu’un prestataire.
✅ Le bon choix, c’est celui qui colle à votre réalité
Il n’y a pas de solution universelle. La bonne décision dépend de votre situation actuelle, de vos objectifs, et de vos contraintes :
Vous débutez ? Optez pour un assistant virtuel pour rester souple.
Vous êtes en croissance, avec des besoins clairs et réguliers ? Envisagez une embauche interne.
Vous hésitez ? Testez une solution externe sur quelques semaines avant de vous engager.
L’essentiel, c’est d’avoir une solution qui suit votre rythme, et pas l’inverse.
4. 🛠️ Organisation et gestion au quotidien
✅ Assistant virtuel : autonomie, mais avec un cadre clair
Collaborer efficacement avec un assistant virtuel nécessite un minimum de structure de votre côté. Ce n’est pas plus complexe qu’avec un salarié, mais ça demande d’être organisé et précis.
Structurer vos process : même simples, vos procédures doivent être claires. Cela permet à l’assistant d’être autonome rapidement et d’éviter les allers-retours inutiles.
Utiliser des outils de suivi : des outils comme Trello, Notion, Slack ou Asana facilitent la communication, le suivi des tâches et le partage d’informations, surtout à distance.
Donner des consignes claires : un brief bien fait au départ fait gagner un temps fou par la suite. Il ne s’agit pas d’être rigide, mais d’être clair sur ce que vous attendez.
Résultat : vous gagnez du temps, mais à condition d’avoir un minimum d’organisation. Et comme dans toute collaboration, le bon feeling et une bonne communication font toute la différence.
✅Employé en interne : proximité et réactivité
Avoir un salarié sur place (ou en télétravail régulier intégré à l’équipe) facilite certains aspects de la gestion au quotidien :
Encadrement et formation plus simples : la transmission des savoirs est souvent plus fluide en présentiel ou en équipe rapprochée.
Réactivité sur les ajustements de dernière minute : un besoin urgent ? Une consigne à adapter au pied levé ? Plus simple quand la personne est pleinement immergée dans votre environnement.
Mais… cela demande du temps de votre part : organisation du travail, suivi, feedbacks, gestion RH, intégration dans l’équipe… Un salarié, ça s’accompagne, surtout au début.
✅ En bref
L’assistant virtuel demande plus de clarté initiale, mais vous pousse à professionnaliser vos process — un vrai plus sur le long terme.
Le salarié est plus intuitif à gérer au quotidien, mais mobilise plus de ressources en interne.
Dans les deux cas, la qualité de la collaboration dépend surtout de votre capacité à cadrer, communiquer, et déléguer efficacement.
5. 🔐 Confidentialité, fiabilité, sécurité
Peu importe la personne à qui vous déléguez des tâches — vos données, votre image de marque et la confiance que vous accordez sont en jeu. Vous devez sécuriser la collaboration, quel que soit le format.
✅ Assistant virtuel
Un prestataire externe doit être choisi avec soin. Avant de lui confier l’accès à vos outils ou documents sensibles, assurez-vous que certains points sont bien en place :
Vérifiez ses références et avis clients : privilégiez un professionnel avec de l’expérience et des retours positifs.
Signez un contrat clair : mentionnez les missions, la rémunération, les délais, mais aussi une clause de confidentialité stricte.
Fixez des règles précises : accès limité aux données, utilisation d’outils sécurisés, consignes de protection des fichiers partagés.
Bien encadrée, une collaboration avec un assistant virtuel peut être tout aussi sécurisée qu’une relation en interne.
✅ Employé en interne
Le salarié est intégré à votre organisation, ce qui facilite le contrôle direct sur les accès, les comportements et le respect des consignes internes. Mais cela implique aussi :
Plus de responsabilités juridiques : contrat de travail, RGPD, gestion des accès informatiques, sensibilisation à la cybersécurité…
Des risques en cas de négligence : l’accès à des informations sensibles par un salarié mal formé ou mal encadré peut avoir des conséquences importantes.
Dans les deux cas, la relation de confiance est centrale, mais elle repose sur un cadre clair et des règles bien définies dès le départ.
🧭 En résumé : quelle solution est faite pour vous ?
✅ Vous débutez ? Vous cherchez de la souplesse ?
Testez l’assistant virtuel.
C’est une solution agile, économique, et sans engagement lourd. Idéal pour prendre le relais sur des tâches chronophages, tester une organisation, ou passer un cap sans prendre de risques.
✅ Vous stabilisez votre croissance ? Vous avez besoin d’une implication constante ?
Un recrutement interne peut être une bonne option.
Mais évaluez d’abord la charge réelle de travail, la régularité des missions et votre capacité à encadrer cette nouvelle ressource dans la durée.
Conclusion
Assistant virtuel ou employé, le bon choix dépend de votre réalité du moment.
Besoin de flexibilité, de réactivité et de légèreté ? L’externe est idéal.
Besoin de stabilité, d’intégration et de continuité ? L’interne s’impose.
L’essentiel : savoir ce que vous voulez déléguer, à quel rythme, et avec quel niveau d’engagement.
N'hésitez pas à me contacter si vous êtes intéressés. :)
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